Tous les vignerons vous le diront : quel que soit leur savoir-faire, quelque soit leur matériel, ils ne peuvent produire un bon vin que si la Nature les a gâtés d’un beau raisin. Or, plusieurs facteurs pèsent sur la qualité de la vendange. La météo, bien sûr ! C’est le fameux effet “millésime”. Chez nous, il se joue sur quelques nuances. Si la Provence n’échappe pas aux caprices du ciel, des gels tardifs à la canicule, elle est en effet moins sensible que d’autres aux variations climatiques. Ce n’est pas pour rien que la région attire des millions de touristes : ils savent y trouver chaque année un grand ciel bleu et un soleil généreux !
Tout aussi déterminant que le climat : la nature du sol. Les vignes du Château de Beaumel sont plantées sur des plaines argilo-calcaires. Une double influence… L’argile maintien ce qu’il faut d’humidité dans le sous-sol pour que la vigne poursuive son développement jusque dans les périodes les plus chaudes de l’été. Elle dynamise également la production de tanins, l’un des composants les plus précieux du vin. Dès lors qu’elle est travaillée, voire transcendée par le maître de chais, cette substance naturelle donne en effet du caractère et de la structure aux vins rouges. Quant au calcaire, il apporte de l’acidité aux baies et développe leurs parfums. Idéal pour faire des rosés vifs et gourmands.
Autre particularité des terres de Beaumel : elles sont caillouteuses. Un atout indéniable ! La présence de pierres dans la terre favorise en effet l’aération et le drainage du sol, la libération de chaleur aux heures les plus fraîches (un phénomène qui, en été, permet une maturation plus régulière) et l’enracinement profond des ceps. Ces derniers peuvent ainsi profiter pleinement des oligo-éléments enfouis dans les couches inférieures du sous-sol. A l’heure des vendanges, dès lors que le soleil a fait son œuvre, le potentiel aromatique des baies n’en est que plus grand. Surtout que les méthodes de culture mises en place par notre équipe, davantage tournée vers le naturel que vers la chimie, permettent de tirer la quintessence de notre terroir !
Le goût du vin dépend également des vignes qui en sont à l’origine. Leur âge est important. En effet, à vingt ans passés, les ceps donnent moins mais donnent mieux, apportant de la matière et du parfum aux vins. Ainsi, tout en rajeunissant sans cesse son vignoble pour en assurer la vitalité, le Château de Beaumel veille sur ses vieux serviteurs : des grenache trentenaires, joyaux de la cuvée Diamant, et des cabernet-sauvignon de dix ans leurs aînés qui font la beauté de la fameuse Grande Réserve, le fleuron du domaine.
La variété des raisins a également son importance. L’encépagement du domaine est ainsi diversifié pour permettre la production de rouges, rosés et blancs de qualité. On y trouve du grenache et du cinsault, ces deux inséparables qui, mariés à l’heure de la vinification (on parle alors d’assemblage), font l’harmonie inimitable du rosé de Provence. Les blancs, eux, sont faits de sémillon et, plus encore, de rolle. Celui que l’on appelle aussi vermentino a trouvé de ce côté-ci de la Méditerranée son terroir d’excellence. Enfin, les rouges se nourrissent de syrah et de cabernet-sauvignon. Pour les AOP Côtes de Provence, du moins ! Car Beaumel cultive une petite “coquetterie” : il compte dans ses rangs du… merlot. Cette star du vignoble bordelais se plaît sous le soleil du Midi. En témoigne notre vin de pays 100% merlot, une cuvée qui séduit de longue date par son fruité exubérant. et sa belle finesse.
Cave ouverte de 9h à 12h30 et de 14h à 17h30 du mardi au samedi.
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